Très bonne représentation.
Et qui explique ma position pour l'Allemand, qui rempli tous les critères, par rapport à l'Alsacien qui malheureusement ne correspond à aucun d'entre eux

Quand aux 'variantes locales', je voudrais faire part de deux de mes expériences.
La première est celle de mon épouse d'origine allemande qui parle la langue de Hanovre, une merveille de finesse et d'élégance dans le domaine. Très tôt elle s'est trouvé dans la situation de devoir comprendre ma grand-mère, ma mère, mes oncles et tantes qui s'adressaient à elle en Alsacien. Elle a très vite décodé les mots et phrases utilisés, mais jusqu'à aujourd'hui elle ne peut répondre qu'en Allemand, ce qu' en retour comprennent parfaitement ses interlocuteurs.
La deuxième est un ami Allemand de l'est, ex champion du monde d'aviron, qui s'est installé à la campagne en Suisse.
Là aussi les gens s'adressent à lui en 'Schwiizerdütsch', il les comprend parfaitement, mais ne peut répondre qu'en Allemand. Ce que beaucoup de Suisses n'apprécient pas tellement (arroganta Schwowa), mais passons.
Dans les deux cas ils ont parfaitement assimilé les mots 'locaux' et, grâce a la structure grammaticale proche des langues, compris les sens des phrases pour y répondre avec leur vocabulaire.
L'Allemand standard est la seule langue qui puisse encore relier les parlers régionaux, même si évidemment c'est une arme à double tranchant.
Les Tyroliens du Sud sont soutenu dans la défense de leur parler régional par le fait que l’université de 'Bozen' (Bolzano) enseigne toutes les matières en Allemand ou en Italien, au choix, parfois même en Romanche.
Parler l'Alsacien seul sera bientôt inutile, sauf peut être dans les Ehpad, où les résidents ne parlent plus que leur langue maternelle, les zones qui stockent les langues apprises plus tard s'effaçant dans la maladie.
Malheureusement le personnel soignant est de moins en moins en mesure de les comprendre, les enfermant encore plus dans un isolement douloureux...