
Collégial à Just et Henri , qui ont pris la peine de chercher .
Le cœur symbole de bonheur .... et les plumsklos voilà au moins des explications valables .
Alors puisque nous en sommes à parler de cela .....et que Henri a connu cela tout jeune ....
je dirai ceci .
Dans les années 50 ... à Mulhouse , à la rue des Orphelins .... nous habitions sous une mansarde au 2 ème étage .
et les toilettes , se trouvaient au Premier étage , où habitait la propriétaire . Il y avait la , la cuvette avec son
rebord en bois , la chasse d'eau avec chaine et sa poignée en porcelaine , et la " balayette " manche en bois et
brosse . et , pour se " torcher " ....on alimentait alternativement .....avec du papier journal .... L'Alsace ....
édition allemande ( la proprio ne lisait que ça .... ) et mon paternel lui découpait soigneusement son " France Soir "
en 8 feuilles égales .
Lorsque nous allions voir mon grand père qui habitait à Ronchamp en Haute Saône , alors là ..... c'était une autre
histoire ....toujours dans les années 50 ..... je devais avoir 6/8 ans .....là , c'était des toilettes sèches , en ciment
accolées sur le mur à droite de la maison . J'avais tellement peur d'aller m'installer dans ce lieu singulier , qu'il
m'arrivait ( eh oui ) .. de rester 3/4 jours sans aller déféquer . Ce trou béant dans cette planche dans lequel j'avais
peur de tomber , l'odeur lorsqu'on soulevait le couvercle en bois , les mouches qui squattaient la guitoune .....
Et pour s'essuyer le papier fin des pages du catalogue de " la MANU " ....coupaient l'envie de me livrer sereinement
à la " grande commission " tout cela avec la hantise que quelqu'un débarque à l'improviste pour " poser culotte " en même temps que moi .

Voilà donc à quoi je fus confronté dès mon plus âge , en ce qui concerne les toilettes ......mais ce n'est pas tout ..!!!!

Lorsque vint l'heure du service militaire .... en 1961 .... je découvris aussi , les joies des latrines " à la TURQUE " ....!!!!!
Là aussi , il fallut que par force je repousse la hantise du moment d'isolement forcé pour cause de besoins bien naturels ,
pour me livrer à l'exercice périlleux qu'impose l'utilisation de ce mode de lieu d'aisance .
La première fois je crus défaillir , et je compris vite que " débourrer " était synonyme d'acrobaties , et que cela tenait
plus d'un numéro d'équilibriste de cirque de chez " Pinder " ....que d'une agréable partie de plaisir ....
Aîe Aîe Aîe ...!!!! mes genoux s'en souviennent encore .....!
Jeune trouffion , j'ai pourtant réussi par ma bonne conduite à échapper à la fameuse et terrible " corvée de chiottes " .
Mais malgré cela .... je revois toujours avec une certaine appréhension , cet endroit mal famé de la caserne , que certains
de mes compagnons de misère ne se privaient guère de laisser dans un état , qui en disait long sur le fonctionnement
quelque peu déréglé de leur système digestif ..... on en prenait " plus avec le nez qu'avec une pince à sucre . et avec
les yeux aussi !!!! à vous dégouter du chocolat , pour " SÛR BILL "

!
Allez sur ces bonnes paroles et souvenirs scatos ..... bonne soirée et bon appétit quand même .
