Merci Marc, je savais qu'elle se trouvait par là mais je n'y étais pas encore allé. Je vais voir si je retrouve son numéro. En effet, le Bulletin d'Histoire ou du Musée de Mulhouse a déjà consacré des articles à ce sujet
Pour répondre à ADN : la partie visible de la borne est généralement bien plus petite et plus étroite que la partie enterrée ce qui lui confère la stabilité. Sur la frontière suisse, des vérifications avec du matériel moderne ( laser ) sont effectuées. Parfois un poinçon en laiton est enfoncé sur le dessus pour rectifier. Quand une nouvelle borne doit être posée, des géomètres issus des deux pays se retrouvent sur site et rédigent un PV indiquant l'emplacement exact et le n° ainsi qu'une description succincte
Autrefois, la mise en place avait lieu hors la présence du public. Pour vérifier que nul n'avait déplacé une borne, on enterrait des objets, généralement du charbon, à 4 quatre endroits proches. La borne devait se trouver à l'intersection des deux lignes imaginaires ainsi formées
A noter que qu'avant 1990 les géomètres des deux Allemagne se rencontraient aussi, la ligne de démarcation se trouvant aux frontières d'anciennes provinces. Même le Mur de Berlin était aborné et situé à la limite d'arrondissements