Je fais aussi partie de ceux et de celles qui ont fait de nombreux kilomètres à pied pour se rendre à l'école ou pour en revenir, chaque jour de classe et par tous les temps. Dans notre appartement, une seule pièce était chauffée. Pour les autres trajets, nous prenions la bicyclette, le bus, le tram, le trolley, le train. Partir en vacances était un luxe qui n'était pas à ma disposition.
Sans avoir de sympathies pour Bolsonaro, je comprends bien ses arguments quand il dit que nous devrions commencer par nous-même avant de donner des leçons aux autres. Durant de nombreux siècles, nous avons coupé les arbres d'immenses forêts pour en faire des champs, pour chauffer les fours destinés à la métallurgie, à la fabrication du verre, des porcelaines, des faïences, des produits annexes, à la fabrications des navires de guerre et des armes, etc. Nous ne nous sommes pas préoccupés des inconvénients que cela pouvait avoir sur le climat, car ces arbres coupés ne repoussent pas nécessairement là où ils furent coupés. Avant de donner des leçons aux autres, nous devrions restaurer les anciennes forêts là où elles existaient auparavant. Mais nous faisons tout juste le contraire et je n'en vois pas la fin. Oui, je connais l'argument si répandu des pauvres petits enfants qui meurent de faim à l'autre bout de la planète. On nous l'a assez rabâché. Mais si la nourriture existante était uniformément disponible à tous les habitants de la planète, personne n'aurait faim.
J’ajouterais quand-même que cela ne donne pas pour autant à M. Bolsonaro le droit d'en faire autant. Mais ce droit, il se le prend sans nous demander la permission. Mais M. Donald Trump est son pote.
Grrrrrrrrrrrr...........
Bliz