Auteur Sujet: incorporé de force ou ceux de la resistance  (Lu 9537 fois)

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Hors ligne gerarddu67en68

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  • miamiam gutte dampfnudle von hatten
incorporé de force ou ceux de la resistance
« le: 02 novembre 2021 à 10:08:26 »
Bonjour!
Moi je suis juste un historien amateur, je fais juste de la traduction en utilisant les outils de base qui nous sont offert par internet, mais l'histoire de la seconde guerre mondiale me tient au cœur!

Dans le temps de ma jeunesse, ou je devait avoir entre 5-10 ans, un jeune buwie quoi, j'aimais écouté une tante à moi (c'était en fait une cousine à mon père, mais ont l'avait toujours appelé tante), et elle nous avais raconté le périple de mon père qui lui était un incorporé de force. Puisque bien sûr, moi j'avais perdu mon père assez tôt, j'avais en 1968 4 ans. Ainsi ma tante m'avait raconté son évasion, ou l'acte de désertion c'est comme vous le comprendrez le sens, ainsi tout démarra après une bataille, ou il avait perdu l'avant bras suite à une explosion d'obus. Pendant 3 long jours, il suppliait déjà ses camarades blessé de l'achevé a coup de manche de bois (la souffrance fait déliré, c'est bien connu.) Ou enfin il entra en chirurgie, et après il ressorti avec l'avant bras droit en moins.
Après de nombreux jours, voyant d'autre des Allemands, pouvant sortir de l’hôpital pour rentrer chez eux pour une perme, tandis que lui, ben non il n'as jamais eu d'autorisation.
Un jours arriva, ou un chauffeur de camion, se mis à hurler sous la tente "Tous ceux qui proviennent de Munich, montes dans le camion". Mon père donc, pris son bric a brac, et sans autorisation de sortie, il grimpa sur le camion. Dans le camion, il vue très vite, que une fois arrivé à Munich, il pouvait remonter jusqu'à Stuttgart, et de là il se démerdera pour retourner chez lui (quand même à 110km de distance de chez lui.).
Et une fois à la maison, mon Grand père auguste, eut de suite la vision de ce qui l'attendait, si la feldgendarmerie, le retrouverais, ainsi il conduit mon père sur sa charrette attelé d'un cheval, au village voisin, ou son propre père était originaire, et ou mon grand père avait encore une cousine qui vivait dans la maison familial, et ce fut elle, qui l’hébergea jusqu'à la fin de la guerre.

Cela était juste la partie, que ma tante avait connu.
Des anciens documents de guerre, mon père n'en avait surement pas garder, ainsi je sais juste, que l'incorporation c'était faite dans la salle d'incorporation de Haguenau, mais aucune année mentionné.

En connaissant l'histoire sur l'incorporation, du GAU Leiter Wagner, juste que c'était entrer officiel après Aout 1942. Mon père étant de l'année 1920, ainsi je pense que il as fait partie des premiers qui ont été incorporé de force + l'entrainement en tant que militaire, donc je pense que il est arrivé au début 1943 sur le front Russe, et en tant que telle, bien sûr, c'est la raison que mon père à réussis à se tailler de l’hôpital militaire sans autorisation.
Parce que tout les autres incorporé de forces, qui en 1944-1945 ont tenté de fuir, et qui se sont fait reprendre par la feldgendarmerie, (voir ou a revoir les deux Mathildes ou l'histoire des Alsaciens).
Peloton d’exécution, et pour bien ancrée dans la mémoire, le peloton, était créer par d'autre Alsaciens, ou l'officier SS, leurs stipula bien sûr "Et celui qui ne tirera pas, ou manquera la cible, c'est lui le prochain".

Maintenant pour la Résistance en Alsace.
Dans mon Bas-rhin natale, les premiers qui avait fait des actes de résistances, c'était ceux de Strasbourg, "La Main noire", des Adolescents de 14-16 ans, ou le plus âgée leurs chef, en 1942 il avait 22 ans ou il as été conduit après son arrestation, à Stuttgart, et emprisonné et ou dans la prison, sa sentence de mort as été exécuté, tête tranché par haches.
de ce groupe "Schwarze hand ou main noire", après leurs arrestations, un ou deux d'entre eux, ont été envoyé sur le front russe. (Bien sûr, ici cela sous entend, envoyer sur l'avant du front, en ayant juste un fusil avec baïonnette, et bon pour de la chair à canons).
d'autres eux ont été ont été envoyé à Schirmeck au camp. Et leurs sort était bien connu.
C'était bien sûr des Ados, mais ils ne provenait même pas de la classe ouvrière, mais plus des classes aisés, et des bourges.

Pour maintenant mon Haut Rhin, ha, ben là je lui réserve de suite la page spéciale, puisque ici historiquement parlant, ont passera aussi par l'évasion du Général Giraud, et ou nos fier Résistant du Future GMA (Groupe mobile Alsace). Créer par Paul Dungler et Marcel Kiebler, Dungler lui en 1940ou en 1941 (c'était à l'époque, ou les rumeurs ont commencé à circuler de l'arrestation proche de Mr. Dungler, ou de Thann, il est passé par le col, et par la suite il as rejoins Lyon, ou il est entrer en contact avec ses anciens Officiers Generaux.) il as eu de Pétain les premiers fonds secrets pour créer sa résistance Armée, 500 000 Francs.
De Gaule si je ne me trompe pas, de Paul Raynaud, des fonds secrets, il as reçus 100 000 Fr. le 17 Juin 1940, avant qu'il s’envola pour l'Angleterre.
https://urbes-alsace.fr/wp-content/uploads/2017/10/P9a.-Lokaler-Widerstand-und-Maquis-der-Vogesen.pdf

rien que pour avoir une fois un petit récit.

En ligne Richard.T.M

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incorporé de force ou ceux de la resistance
« Réponse #1 le: 02 novembre 2021 à 12:16:17 »
On t'a aussi raconté des choses qui ne résistent pas à la vérification

Loin de moi l'idée de minimiser la valeur de ceux qui sont morts souvent pour leurs idées

Mais j'a déjà des doutes quand j'entends parler de Giraud et Pétain grands résistants ...

Weinum décapité à la hache, non, guillotiné ... c'est à peine mieux mais ce n'est qu'une rectification de choses colportées mais ne correspondant pas à la réalité. Mon père aussi a été incorporé, et même par les premiers, il était loin d'être volontaire ....

Hors ligne gerarddu67en68

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  • miamiam gutte dampfnudle von hatten
incorporé de force ou ceux de la resistance
« Réponse #2 le: 02 novembre 2021 à 13:24:38 »
Ja bonjour Richard.T.M

Citer
« NON, je ne peux pas vous suivre, car moi j’ai signé l’armistice et j’honorerai ma signature. » Le Maréchal a parlé d’un ton ferme, qui n’admet pas de réplique. Son interlocuteur insiste pourtant :

– Monsieur le Maréchal, permettez-moi de vous poser une question : est-ce que les Allemands ont observé les conditions d’armistice, en ce qui concerne l’Alsace-Lorraine ?

– Mais non, ils les ont violées sur toute la ligne. »

L’entretien se poursuit assez vivement, jusqu’à ce que le Maréchal, sortant de sa réserve, déclare :

« Trêve de plaisanteries, Monsieur. Je vois que j’ai affaire à un Alsacien de la vieille école à qui l’on peut faire confiance. Non seulement j’approuve ce que vous faites mais je dirai même plus : si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer. »

L’interlocuteur tenace s’appelle Paul Dungler. C’est un Alsacien de trente-neuf ans, catholique et maurrassien. (...)


Quand Dungler repassa en zone libre, en décembre 1940, ses premiers contacts furent des militaires de l’armée d’armistice qui préparait en secret la revanche. Il gagna sans peine à sa cause le général Frère, qui l’engagea à se rendre à Vichy, auprès des colonels Rivet et Paillole, chefs du Service de renseignement et de contre-espionnage. C’est à l’occasion de ce voyage que Dungler rencontra le chef de l’État.
.........
« IL FAUT SOUTENIR LE GENÊT ! »

Après lui avoir témoigné sa confiance et fait promettre à Dungler de lui fournir des rapports réguliers, le maréchal Pétain s’enquit de sa couverture officielle :

« Avez-vous une façade ?

– Monsieur le Maréchal, un des membres de mon organisation, expulsé d’Alsace, est à l’Office du textile. On a découvert une fibre très utilisable, le genêt, et mon ami m’a fourni pour moi et mon chef d’état-major des cartes d’inspecteur des plantations de genêt. Ma présence est donc justifiée partout, parce que le genêt pousse presque partout.

– Ah ! mais c’est formidable ! s’exclama le Maréchal et, appuyant sur un bouton, il appela Ménétrel :

– Bernard, il y a une question très importante pour la France, c’est la question du genêt. Désormais, nous favoriserons la prospection de cette plante. Vous allez tout de suite verser à cet ami 500 000 F. Pour l’aider à chercher le genêt. Et s’il a encore besoin de fonds, n’oubliez pas qu’il faut soutenir le genêt. »

C’est ainsi que, sous la haute protection du Maréchal, la 7e colonne d’Alsace put étendre ses ramifications dans la France entière, partout où il y avait des Alsaciens. Ses activités étaient multiples : renseignements, passage de la ligne de démarcation pour les prisonniers évadés, les familles juives... toujours en lien avec les services de Vichy, en particulier le colonel Revers, adjoint du général Frère, nommé à la fin de 1941 chef d’état-major de l’amiral Darlan.

Cette concertation constante avec l’armée était un point essentiel de l’action de Dungler. Pour lui, pas de “ résistance ”, – mais le mot n’existait pas encore –, pas de formation paramilitaire sans l’appui de l’armée. Il ne tolérait pas non plus d’action terroriste, dont la population civile aurait fait les frais. Enfin, dans une note d’avril 1942, il mettait en garde son correspondant en Alsace contre le gaullisme, lui rappelant qu’une des conditions du salut était la fidélité au maréchal Pétain.

On comprend que l’histoire de cette résistance alsacienne et pétainiste soit peu connue...

Donc la vitrine, ou bien le nom de code, utiliser par Paul Dungler pour le maréchal pétain, permettant de financé La 7ème colonne de Paul Dungler.

https://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/restauration-nationale/histoire-france/gouvernement-vichy/1-resistance-petain.html

et connait tu aussi cette histoire.
Citer
II. Le   scoutisme  de  captivité   des   prisonniers   de  guerre  (1940  –   1942) :  de   la   relative
défiance de l'autorité allemande au soutien spirituel
Parmi les 309 individus étudiés, 22 sont faits prisonnier entre mai et juin 1940, soit un peu
plus de 7% des individus étudiés : capturés, ils sont emmenés en Allemagne dans des Stalag136 –camps de prisonniers pour soldats et sous-officiers – ou des Oflag137 – camps de prisonniers pour
officiers. Un seul homme est fait prisonnier en France, au sein d'un Frontstalag : il s'agit de Henri
Moreau, interné à Charleville dans les Ardennes. Il devient « prisonnier libre » quand il est affecté à
la direction des services d'exploitation de l'Ostland en France occupée : cette société allemande est
conçue, dès février 1940, pour utiliser les terres agraires conquises par les armées du Reich.
Charleville, située en zone interdite, fait partie de ces terres138. Henri Moreau est affecté à cette
entreprise allemande, et c'est en tant que prisonnier libre qu'il prend contact avec la résistance
ardennaise139.
Parmi les prisonniers emmenés en Allemagne, notons que  Jacques Lalande, Jacques du
Repaire, Alexis Berranger et Jacques Casaneuve  s'évadent de captivité, depuis l'Allemagne ou
depuis la France – dans les camps frontaliers Frontstalag. Ils font partie des 290 000 prisonniers qui
parviennent à s'évader avant d'arriver en Allemagne ou entre juin 1940 et novembre 1942140. On
comptabilise également deux libérations pour raisons médicales, celle d'Henri Girard, enfermé au
stalag I-B, et celle de Pierre de Porcaro, un prêtre libéré du stalag IX-B – auparavant, il était au
stalag V-A. Enfin, la dureté de la vie dans les camps de prisonniers peut provoquer des décès :
21 000 prisonniers français meurent ou disparaissent au cours de leur captivité durant la guerre141 et
parmi eux, Bernard Bro, Pierre Marlin, Louis Courrier, Albert Galais et Adrien Lauvin meurent
entre novembre 1940 et septembre 1943, de maladie très certainement.
Dix  individus   scouts   demeurent   donc   prisonniers142 :   il   s'agit   de   Jean   Bernier,   Robert
Desfossez et Jean Préhu, tous trois âgés de 20 ans en 1940, Robert Saumont, âgé de 21 ans, Louis
Didion et René Boitier, âgés de 23 ans, Philippe Bouchard, 24 ans, Michel Kippelen, 25 ans, Robert
Loubet et Raymond Louveaux, âgés de 27 ans. Un dernier cas particulier est à évoquer avant
d'étudier le scoutisme de captivité pratiqué chez les prisonniers : il s'agit de Michel Kippelen, scout
à Thann (Haut-Rhin) avant la guerre et fait prisonnier le 15 mai 1940143. Envoyé dans un stalag
également, il est incorporé de force à la Wehrmacht, on peut supposer à partir d’août 1942. C'est en
effet à cette date que le service militaire obligatoire est introduit en Alsace, région annexée au Reich
après l'armistice144. Pour les prisonniers alsaciens, on peut supposer qu'il est encore plus facile de les recruter,   puisqu'ils   sont   sous   le   contrôle   de   leurs   geôliers.   Michel   Kippelen,   qui   refuse   son
incorporation, déserte et est condamné aux travaux forcés, envoyé dans un camp de travailleurs. Il
intègre le réseau de résistance Martial, fondé par un industriel alsacien, le royaliste Paul Dungler,
résidant à Thann145. Créé en septembre 1940, ce réseau de renseignements aide également à la
récupération des prisonniers de guerre évadés. On peut supposer que Michel Kippelen appartient au
réseau en tant que prisonnier, afin d'aider aux évasions. Son appartenance à la Résistance et son
refus d'intégrer l'armée allemande le conduisent en camp de concentration, où il meurt d'épuisement
le 22 mai 1945 à Butzow

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02086417/document

Et sur Giraud il faut que tu attente, parce que, tu est aussi bien au courant, que le prêtre de la commune près de la frontière suisse, qui as aidé Giraud, lui il as été interné dans un camp de concentration. (je ne me rappel plus exactement si c'était Buchenwald, ou Mathausen, ou il as été envoyé).
Parce que Giraud, pour son évasion, lui il est passé en Suisses, ça tu est d'accord avec moi.
Et ne me dit pas maintenant, que le Groupe de résistance, c'était sous le BCRA de de Gaulle, qu'il ont exfiltrer Giraud en Suisse. ça c'est complètement faux! c'était les résistant de la 7ème Colonne de Dungler.

En ligne Richard.T.M

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« Réponse #3 le: 02 novembre 2021 à 16:25:54 »
On peut toujours écrire et réécrire l'histoire ...
On peut même retourner en arrière, à l'armistice du 11 novembre 1918 et aux conditions auxquelles les Allemands ont alors souscrit
Avec l'entrée en guerre des Etats-Unis, l'Allemagne comprenait que la cause était entendue alors que son armée était implantée depuis 4 ans en Belgique et dans le Nord-Est de la France ( 117 km de Paris )
Bon, c'est loin de Mulhouse ... où l'armée française était installée, et bien installée !, elle, dans les vallées de Masevaux et Thann, mais sans plus !, sans comparaison ...
On sait ce qu'il advint des garanties données par Wilson, et aussi que le traité de Versailles ne sera jamais entériné par le Sénat américain
Quant au plébiscite en Alsace - Moselle : oublié, n'en parlons plus, de toutes façons les Alsaciens verront par eux-mêmes avec les conséquences que l'on sait, dans l'entre 2 guerres
Certes, les grands coupables étaient Guillaume II et François-Joseph, pas vraiment des aigles !
Alors, après, demander à ces canailles de nazis de respecter quoi que ce soit, il ne faut quand même pas être trop naïf
Je connais Dungler ( et d'autres ... )
En attendant, la France de Pétain La


En ligne Richard.T.M

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« Réponse #4 le: 02 novembre 2021 à 16:36:00 »
Laval et consorts, quelles casseroles ! Quelle Kollaboration exemplaire ! Même les SS ne pourront cacher leur surprise quand le pays de la liberté et des droits de l'homme livra à la mort même ses propres ressortissants de confession israélite : Nous n'avons pas demandé les enfants !!!

Giraud a passé une nuit à l'Hôtel de l'Europe, près de la Bourse, à Mulhouse. J'étais là où il a passé la frontière suisse : les bornes portent encore la fleur de lys des rois de France
Certains qui l'aidèrent seront même exécutés ( Ortlieb de Thann, sauf erreur )

Puis le garçon se rendit à Vichy ... où ne se trouvaient pas les plus farouches défenseurs de la France, il me semble

Par la suite, il est intéressant de constater que le brave homme était particulièrement mal inspiré, les Américains ont vite compris qu'avec lui, ils avaient misé sur le bon cheval !

( Détail : ce n'est que lorsque De Gaulle l'aura évincé que le statut des Juifs pondu en octobre 1940 par Pétain sera aussitôt supprimé, Giraud s'y était refusé, malgré l'intervention de Jean Monnet, l'homme de Roosevelt : les Arabes à la charrue, les Juifs à la boutique, qu'il disait, le gars Giraud ... )

Hors ligne alej

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« Réponse #5 le: 02 novembre 2021 à 17:28:35 »
Citer
« Je vois que j’ai affaire à un Alsacien de la vieille école à qui l’on peut faire confiance. Non seulement j’approuve ce que vous faites mais je dirai même plus : si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer »

C'est beau comme du Verlaine et on pourrait presque y croire. Sinon, concernant le plébiscite, à supposer que l'Alsace eût choisi l'Allemagne ... ben y'aurait même pas eu de malgré-nous. CQFD :icon_biggrin:

En ligne Richard.T.M

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« Réponse #6 le: 02 novembre 2021 à 18:23:26 »
A l'évidence  l'Alsace n'aurait pas choisi l' Allemagne, vaincue !

Encore que, les Sarrois voisins, feront ce choix deux fois, après que l'Allemagne ait perdu chacune des 2 guerres : en 1930 et quelque puis en 1954 environ

Mais à compter de 1914 et l'état de guerre, c'est-à-dire la dictature militaire, et ce qui s'en suit, on se doute facilement du choix. D'autant plus que l'armée française arrive en novembre 1918 avec les vivres que les Mulhousiens affamés avaient entrepris de s'approprier eux-mêmes dès le départ des Allemands

Un tel plébiscite réalisé entre 1906 et juin 1914 aurait donné l'effet inverse, on commence à l'admettre ...

Quant aux malgré-nous, la France eut les siens avec les appelés Français musulmans d'Afrique du Nord. Il fallut quand même les "motiver" avec diverses promesses qui les rendirent joyeux au moins jusqu'au 8 mai 1945 et les "événements" de Sétif !
Mais on s'écarte de Mulhouse sauf pour ceux qui prirent racine ici en se mariant
Le charme là non plus ne dura pas, surtout pour ceux qui rentrèrent au pays où les attendait d'amères déceptions dont il se vengèrent une décennie plus tard

Mais notre ami Alej sait où et comment trouver la documentation dans la presse de l'époque où on peut se faire une partie de renseignements

Hors ligne alej

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« Réponse #7 le: 02 novembre 2021 à 18:35:26 »
Mais notre ami Alej sait où et comment trouver la documentation dans la presse de l'époque

Je sais surtout comment on reconnaît un site à la c.n...

https://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/restauration-nationale/histoire-france/gouvernement-vichy.html

 :icon_rolleyes:

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« Réponse #8 le: 02 novembre 2021 à 21:37:02 »
ah comme ont se trouve sur un forum Mulhousien, et que toi Richard, pour la première guerre mondiale, tu as du oublier cette partie pour les combats sur Mulhouse.
http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/1GM_combats_alsace/front_alsace_vosges_1.php?parent=62

Regarde une fois les 2 photos avec l’énumération Mulhouse infanterie...
Certes ici ont repart encore plus dans l'histoire puisque c'est en 1914.
Un certain Sous lieutenant Peugeot, figure dans la liste des premières pertes de ce conflit.
Et énumérer toujours les Américains, c'est un petit peu décevant, pour tous les français qui ont combattu bien avant que les Américains pointe leurs nez.

Citer
U.S. Entry into World War I, 1917

On April 2, 1917, President Woodrow Wilson went before a joint session of Congress to request a declaration of war against Germany. Wilson cited Germany’s violation of its pledge to suspend unrestricted submarine warfare in the North Atlantic and the Mediterranean, as well as its attempts to entice Mexico into an alliance against the United States, as his reasons for declaring war. On April 4, 1917, the U.S. Senate voted in support of the measure to declare war on Germany.

Parce que ainsi, entre 1914 et le 4 Avril 1917, c'était bien les Français, et les British, qui ont combattu.
Et ah, ne me chatouille surtout pas, en raison que dans mon village, un obus allemand de 380mm as explosé, et bien sûr, en 1916, soit deux années après que la guerre était commencé, bien sûr la vallée était encore entre les mains de qui? Cocoricooooooo, bien sûr, Thann était entre la main des Allemands, ou se trouvait leurs hôpital de campagne.

Donc oui, les Américain ils nous ont bien rejoint, et ont as bien aimé leurs intervention, en raison de tout les morts que les Français ont du supporté, lors de nombreuse tentative de reprise de position..

Hors ligne gerarddu67en68

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« Réponse #9 le: 02 novembre 2021 à 22:19:15 »
Et pour revenir à nos moutons, euhhhhhh au sujet de départ si vous le voulez bien!
Citer
En mai 1940, Giraud est capturé par les Allemands à Wassigny (Aisne). Retenu dans la forteresse de Königstein, près de Dresde, il parvient à s’en échapper le 17 avril 1942. « Une date pas choisie au hasard: c’était trois jours à peine avant l’anniversaire d’Hitler. Giraud avait supposé que les soldats allemands soient accaparés par cette célébration à venir : il avait vu juste », confie Michel Buecher. Ce vendredi là, le Général Giraud enjambe le parapet avec l’aide de deux complices, et se laisse descendre le long d’une corde de quarante mètres conçue pendant deux ans, avec des câbles dissimulés dans des colis de saindoux que lui faisaient parvenir ses amis… Arrivé au pied de la forteresse, il se dissimule dans les buissons, se coupe la moustache, enfile des lunettes et devient… Heinrich Greiner, citoyen allemand. Pour brouiller les pistes, il se rend dans plusieurs trains, se fait même contrôler par un gendarme à Falkenau (Bohème), avant de passer en Alsace, dans un wagon entre Landau et Wissembourg. Le dimanche soir, le voilà arrivé à Mulhouse.

C’est là qu’il est récupéré à côté de la gare par René Ortlieb, référent du Réseau Martial originaire de Thann, qui le conduit à travers tout le Sundgau jusqu’à Liebsdorf. Le Général Giraud est accueilli au presbytère par le Père Stamm, et avec la complicité du gardeforestier, il est conduit à la ferme des Ebourbettes, située à un jet de pierre du Jura suisse. Avec l’aide des habitants de la ferme, qui parviennent à distraire les gardes frontières, il s’éclipse discrètement en fin d’après-midi dans la hêtraie côté suisse. « Le livre recueille notamment le récit inédit de ceux qui ont vécu cette évasion ce jour-là », souligne Michel Buecher, en guise d’invitation à feuilleter les pages pour en apprendre davantage! L’ouvrage évoque aussi la traversée de toute la Suisse romande, puis l’arrivée à Lyon par Genève de ce haut gradé important de la Seconde Guerre mondiale, futur responsable du Comité Français de Libération Nationale et élevé, comme De Gaulle, au rang de Grand-croix de la Légion d’honneur.

Et lire aussi toujours la même rengaine, que le Général Giraud, était l'unique qui as réussis à s’échapper de la forteresse, est faux, si ont prend aussi compte, de l'autre Général Français, qui après s'être aperçus, que le Général qui était à ses dernier jours de sa vie, et que les Allemands l'avait rapatrier, ainsi aussi lui même ce général, (je ne me rapelle plus de son nom). lui avait fait croire aux allemands, qu'il était devenu un petit peu fou, ou simuler une maladie, bien sûr, les Allemands l'on aussi rapatrier par la suite, dans un hôpital en France, ou une seconde fois il s'échappe de cette hôpital, pour rejoindre par la suite Lyon. 

Citer
A Mulhouse, le général est pris en charge par René Ortlieb, hôtelier à Thann et membre du réseau de résistance « Martial » qui a vu le jour dans cette ville dès 1941. De là, il est emmené à Liebsdorf, plus précisément au presbytère de cette petite commune du Jura alsacien toute proche de la frontière suisse où il est accueilli par une autre grande figure de la résistance alsacienne, le père Joseph Stamm.

Curé du village depuis 1935, le père Stamm, tout comme Ortlieb, est issu d’une famille thannoise qui a donné à l’église 4 de ses enfants. Le 22 avril 1942, après avoir franchi le gué de la Largue, le général Giraud et son guide s’enfoncent dans les bois de l’Oberer Berg pour rejoindre la ferme des Ebourbettes, exploitée par les familles Latscha et Richard. Plusieurs membres de la famille, une fois leur implication dans l’évasion connue et n’ayant pas réussi à trouver refuge en Suisse, sont rapidement arrêtés par la Gestapo.

Comment le général Giraud réussit-il à franchir la frontière? Les hypothèses divergent, alors retenons la plus palpitante. Pendant que la propriétaire des lieux s’entretenait avec le soldat chargé de la surveillance de la frontière, lui promettant œufs et fromages pour améliorer son ordinaire, le futur responsable du comité français de libération nationale, accompagné de Camille Latscha, s’éclipsa dans les profondes hêtraies suisses pour quelque temps plus tard rejoindre Alger.

Donc pour Giraud, la traversé en territoire helvétique les histoires se divergent.

Moi j'en aime une autre.
Citer
Deux personnes, le commandant Ernest Georges qui connaît bien la Suisse et le capitaine Julien Dungler, jeune frère de Paul Dungler, employé au consulat français de Bâle, sont au sommet de l’organisation.

C'est comme cela, que Giraud, il est entrer en contact avec le gouvernement pétain, qui eux lui ont ordonné, de se rendre aux allemands, pour apaisé la furie de Hitler après son évasion.

Et pourquoi les histoires sur Giraud en Suisse se divergent?
Tout simplement, en raison que l'évasion de Giraud s'était effectuer en Avril 1942, la ont est bien d'accord, et il y'a la partie qui continue en octobre 1942, ou le 7 Novembre 1942, les Américains ont eut besoin de son aide, pour leurs débarquement en afrique du nord.
Ainsi entre avril et Octobre, il y'a un laps de temps incroyable, un trou noir, ou plutôt non divulguer, ou Giraud s'était rabattu, ou bien sûr, d'après moi, as plusieurs reprise, il est retourner en suisse.
Et c'est comme cela que le périple de Giraud se divergent.

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« Réponse #10 le: 02 novembre 2021 à 23:10:22 »
Et ha ben j'avance de plus en plus à m'enfouir....
Citer
Histoire contemporaine : L’ancien presbytère de Liebsdorf a servi de refuge pendant
quelques jours au général Henri Giraud, évadé de la forteresse allemande de Koenigstein le 17
avril 1942. Il y fut hébergé par le curé du village, le Père Joseph Stamm, qui organisa son
passage en Suisse. Giraud put ensuite rejoindre l’Afrique du Nord où il devint le commandant
en chef des forces françaises. Ses relations suivies avec le président américain Roosevelt lui
permirent de réarmer entièrement une armée d’Afrique qu’on estime à 750'000 hommes et qui
participa activement à la lutte contre les armées hitlériennes : libération de la Tunisie,
libération de la Corse, débarquement en Italie, débarquement en Provence, libération de
l’Alsace, campagne d’Allemagne… Le 17 avril 1945, le Père Joseph Stamm fut abattu à
Wolfach (D) avec René Ortlieb qui appartenait au même réseau de résistance.

..............

Liebsdorf, un village entre deux guerres

 

(source : Pascal Froehly)

...........................

n 1939, quand la guerre éclate, les jeunes de la commune sont mobilisés dans l’armée
française. Des troupes de spahis cantonnent dans le village. A la première curiosité succède,
au moins chez les plus jeunes, l’habitude de partager les méchouis qui constituent l’ordinaire
de la troupe. En mai 1940, les troupes allemandes remplacent les spahis, alors qu’une partie
des routes du village a été dynamitée par les Français, avant leur retraite.
Pendant ce temps, loin de Liebsdorf, alors qu’il tente de freiner l’avancée de la Wehrmacht, le
général Henri Giraud est fait prisonnier le 19 mai 1940 près du Catelet, aux environs de Saint-
Quentin, alors qu’il circule à bord d’une auto-mitrailleuse Panhard. Il est amené par avion à
la forteresse de Königstein-an-der Elbe, deux cents kilomètres au sud de Berlin. C’est un de
ces nids d’aigle chers à Hitler, qui a été choisi pour accueillir les officiers alliés de haut rang.
Alors que beaucoup se résignent à leur sort, Henri Giraud n’a qu’une idée en tête: s’évader
pour reprendre la lutte. C’est avec sa famille que se font les premiers préparatifs puis, lorsque
le capitaine Lecoq est rapatrié en France, des contacts s’établissent avec les services de
l’armée française d’armistice, qui vont beaucoup aider à la réussite de cette opération. Cette
«armée de Vichy», quoi qu’on ait pu en dire, ne s’est pas résignée à la défaite et elle prépare
très activement la reconquête du territoire national en camouflant le matériel encore
disponible après la défaite de 1940, en mettant en place des réseaux de contacts et en assurant
la fabrication, à la barbe de l’occupant, de nouvelles armes qui équiperont les recrues,
recensées par des moyens détournés. C’est pour diriger cette armée que le général Giraud doit
revenir en France…
Pendant ce temps, à Liebsdorf, l’histoire, si elle ne se répète pas, bégaie étrangement. Les
enseignants alsaciens sont envoyés en «recyclage» en Allemagne et remplacés par des
enseignants allemands. Le portrait du Führer est affiché partout. Il est interdit de parler
français et alsacien, de porter le béret, de dire «bonchour!», même avec l’accent, sous peine
d’amende. En cas de récidive, le camp de Schirmeck attend les récalcitrants, et on n’en sort
jamais indemne… La germanisation se fait beaucoup plus vite qu’après 1870 et elle est plus
complète. Un décret modifie même l’état-civil des personnes dont les prénoms sonnent trop
français. Bientôt, l’école, complètement fermée, sert de dépôt de matériel durant le reste de la
guerre. A partir de 1942, Liebsdorf est fusionnée avec Durlinsdorf: la commune disparaît en
tant que telle…
Dès 1941, des réseaux de résistance sont en place pour faire passer des renseignements vers la
France libre, souvent via la Suisse. A Thann, le réseau « Martial » se met en place. René
Ortlieb, président des sous-officiers de réserve, en fait partie, de même le Père Stamm qui, si
près de la frontière, est idéalement placé pour servir de relais vers la Suisse. Les réunions ont
lieu à l’hôtel du Parc qui appartient à la famille Ortlieb. René Ortlieb, pour expliquer les
nombreux déplacements qu’il est amené à faire à Liebsdorf, y loue la chasse. A l’occasion, il
ramène du gibier pour améliorer l’ordinaire des nombreux officiers allemands qui mangent
dans son hôtel et qui lui garantissent, au moins pour un certain temps, une excellente
couverture.
Pour communiquer, il y a le téléphone, ou plutôt la cabine publique qui se trouve à l’hôtel restaurant du Soleil. Le Père Stamm la fréquente assidûment et, comme elle est peu discrète,
les habitués entendent le très honorable curé commander des lapins, recevoir des lapins,
attendre des lapins… Scandale! Il s’agit sans doute de marché noir, un sport très pratiqué dans
le village, mais comment penser que même le curé s’y mettrait !
Le 17 avril 1942, les choses se précipitent à Koenigstein: le général Giraud lance dans le vide
la corde de plus de quarante mètres fabriquée avec le général Mesny, enjambe le parapet et
prend la poudre d’escampette vers la gare la plus proche où il rejoint son guide lorrain, Roger
Guerlach. Changé, la moustache rasée, portant lunettes, le général, alias Henri Greiner, ne
ressemble en rien au portrait diffusé partout en Allemagne ou en Alsace. Tout se passe bien et
c’est en train, après un périple de huit cents kilomètres, que les deux hommes arrivent en
Alsace, avec un jour de retard sur l’horaire prévu. Par sécurité, le trajet est modifié et le
général confié aux bons soins du réseau Martial. René Ortlieb, accompagné de Paul Weiss,
utilise son coupé Matford pour amener le général de Mulhouse jusqu’au presbytère de
Liebsdorf où Henri Giraud est accueilli, le 20 avril 1942, par le Père Joseph Stamm.
Tous les habitants de Liebsdorf, en raison de l’incorporation de force des jeunes Alsaciens
dans la Wehrmacht, sont devenus passeurs. Il y a toujours un membre de la famille à faire
passer en Suisse, et le Largin est le point de passage idéal. On traverse d’abord les bois de la
commune où il est facile de se cacher puis on arrive dans les prés qui bordent la Largue.
Quand, par malheur, on rencontre une patrouille, on a toujours mille bonnes raisons d’être là:
les foins, les regains, le bord de la rivière à nettoyer… L’herbe pousse si vite au Largin que
c’en est presque miraculeux!
Le Père Stamm, peut-être pour éviter des ennuis à ses ouailles, n’utilise pas le même point de
passage. Avec la complicité du garde-forestier Kupfer, qui a la responsabilité des bois de
Liebsdorf et d’Oberlarg, c’est à la ferme des Ebourbettes qu’il livre ses colis et ses
renseignements. Le 22 avril 1942, le sergent Kupfer et le général Giraud, devenu marchand
de bois, prennent le chemin de la ferme… Ils traversent les bois de l’Oberberg, arrivent au col
puis plongent vers la haute vallée de la Largue, franchissent le gué puis, laissant sur leur
gauche les grottes préhistoriques du Mannlefelsen, entament la montée assez rude qui va les
amener à l’arrière de la ferme des Ebourbettes en coupant par les prés.
Les familles Latscha et Richard, qui exploitent la ferme, cachent le général durant plusieurs
heures, le temps que les patrouilles allemandes s’éloignent. Enfin, le général Giraud peut
franchir la borne frontière, parcourir encore quelques mètres et se retrouver à couvert, côté
suisse, sur les hauteurs de Charmoille, commune qu’il va atteindre après quarante-cinq
minutes de marche et où il va se présenter au poste de douane. Le registre d’écrou de la prison
de Porrentruy, où il passe une nuit, garde la trace du passage de «Henri Greiner», son nom
d’emprunt. Pris en charge par le lieutenant Denys Surdez, officier des services de
renseignement suisses qui attendait son arrivée, le général Giraud est reçu, presque
officiellement à Berne, avant d’être conduit vers la France libre. Il passe la frontière le 25
avril 1942 à Annemasse.
La Gestapo va mettre très longtemps à découvrir la filière utilisée par le fugitif mais elle
arrivera à ses fins. Le 21 septembre 1943, le Père Stamm et René Ortlieb sont arrêtés.
Interrogés, torturés, ils n’avouent rien et finissent à la prison de Wolfach, à une cinquantaine
de kilomètres de Strasbourg. Ils en sont tirés le 17 avril 1945, amenés vers une forêt proche et
abattus lâchement d’une balle dans la tête, alors que la 1re Armée française s’approche de la
ville. Les plaques commémoratives de l’église de Liebsdorf rappellent leur sacrifice et la
tombe du Père Stamm se trouve au cimetière de Liebsdorf.
Le garde forestier Kupfer doit s’enfuir en Suisse; les fermiers des Ebourbettes sont arrêtés ou
déportés en Allemagne. La «Pierre des passeurs», posée en 2002, rappelle que, grâce à eux,
plus de cent cinquante personnes ont trouvé refuge en Suisse.

Je pense que ici personne ne dira le contraire.
https://liebsdorf.wixsite.com/liebsdorf/histoire

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  • miamiam gutte dampfnudle von hatten
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« Réponse #11 le: 03 novembre 2021 à 16:59:15 »
ah ben tient, hier, lorsque j'avais poster le message, sans cesse la méthode d'exécution de René Ortlieb et du père Joseph Stamm, me faisait tilt.

Ben oui, éxécuté identiquement comme l'on été :
http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=40515
ou en Anglais
https://www.jerseybunkertours.com/bernard-scheidhauer
Grand X soit le squadron leader Roger Bushell et du S/Lieutenant Bernard Schneidhauer.
Donc aussi exécuté dans les bois, ici pour eux c'était à Saarbrücken.

Et pour le Général Mesny, ha ben lui le fidèle compagnon du Général Giraud qui l'a même aidé pour sa fuite, ha encore une fois, les SS responsable avouerons au Tribunal de Nuremberg:
Citer
Trois ans plus  tard, au mois d'avril 1945, le général Mesny
allait payer de sa vie le service  rendu à son frère d'armes (1).
Alors  que les armées  alliées  s'enfonceront  en  Allemagne, un détachement de S.S. se présentera à Kœnigstein, réclamera Mesny, pour  le transférer  prétendront-ils  à la forteresse  de  Colditz.  Les S.S.
le feront monter en voiture,  l'emmèneront. Quelques kilomètres
plus  loin,  ils le  feront  descendre  sur  la  route  et  l'abatteront sauvagement  d'une  rafale  de  mitraillette  dans  le  dos.  Version  officielle  : 
il aura cherché  à  s'enfuir. Mensonge,  évidemment, dont fera  plus 
tard  justice  un  des  S.S.  ayant pris  part à  l'assassinat sur  ordre ;
il  avouera  tout à  Nuremberg.

Sur ordre? voyez vous ça!!
trois fois déjà, la même méthode d’exécution sommaire.

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« Réponse #12 le: 04 novembre 2021 à 09:04:09 »
« Auf der Flucht erschossen » était la formule standard utilisée par les nazis pour désigner une exécution sommaire.  :pleure:

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« Réponse #13 le: 04 novembre 2021 à 14:53:37 »
Pour les internés des camps ( hors "solution finale", avant 42 ) décédés suite aux mauvais traitements, ces brutes cyniques parlaient de "Herzschwäche", faiblesse cardiaque ...

Cette formule sera reprise en RDA pour les exécutions capitales ( par guillotine, là aussi, comme sous le III Reich ), seuls les fossoyeurs se rendaient compte de ce qui était réellement à l'origine de certains décès

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« Réponse #14 le: 04 novembre 2021 à 23:51:10 »
oui mais pour Mesny, il y' avait aussi cette autre histoire que Hitler en à pris compte.
Ce n'est pas pour les Disculpé ou autre, mais juste pour les raisons, que ce n'étais pas simplement que Mesny avait aidé Giraud pour s'évader.

Citer
Kopfschuss in der Dämmerung
Ein Nazi-General kommt in alliierter Gefangenschaft um - und Hitler fordert Rache. Also macht sich die NS-Bürokratie daran, den "Führerbefehl" umzusetzen. Am Ende liegt ein französischer General erschossen im Schnee am Straßenrand bei Dresden. Anatomie eines angekündigten Kriegsverbrechens.
C'était le General SS tuer dans une prison Française. (c'était pas la prison de Besançon)?

Le reste je vous laisse le lire en Allemand.
https://www.spiegel.de/geschichte/zweiter-weltkrieg-a-948012.html

Et pour Brodowski, ben pas avant 2017, la réel version n'avait pas été divulguer.
http://www.pga-besancon.eu/fr/actualites/generalleutnant-von-brodowski/


Et ici d'après toutes les questions qui ont été posé à Nuremberg au sujet de Mesny. Les noms sont sorties.
https://digitalcommons.law.uga.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1029&context=nmt11

Et le plan pour l'exécution du Général, il y avait 3 options pour la mort.
1) la mort par tir a balle.
2) La mort à travers un fourgon aménagé spécialement, ou le chauffeur pouvait actionné une manette pour faire envahir la place arrière par du monoxyde (donc gazé).
3 Mort par empoisonnement de la nourriture. (mais cette solution, as été vite rejeté, en raison des risques d'insécurité que comportait l'option).

Et je pense, que ils ont sélectionné la première solution, juste en raison, pour se venger de la mort du Général Brodowski. Mort à travers balle = mort identique pour la vengeance.

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« Réponse #15 le: 05 novembre 2021 à 11:57:29 »
J'ai visité un jour ce musée de la déportation à Besançon : les commentaires ou autres indications étaient alors, comme dirait soeur Anne, débiles et surtout "correctement" éloignés de la réalité qu'il faut cacher

J'irai voir un jour si ça s'est amélioré ...

Pareil à Berlin Plötzensee dans la salle d'exécution des officiers conjurés - attentat contre Hitler 20 juillet 44

Excellente exposition. Hélas, il y a eu, je suppose, un nouveau "conservateur" et certaines pièces moins dans l'air du temps ont disparu ! Mais est resté le nom de la rue devant, ils n'ont pas osé !

J'ai visité le musée de Washington consacré à la question : au moins OBJECTIF

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« Réponse #16 le: 05 novembre 2021 à 14:06:43 »
Question, quelqu'un de vous, as t'il lu déjà les témoignages des Résistants Alsacien et lorrain, du livre du Colonel Rémy (livre sortie en 1974 ou 1975). "La résistance en Alsace et dans les Vosges"?

Moi j'ai encore de maigre souvenir de quelques passage.
Je ne me rappelle plus du nom: Histoire à Épinal en 1940. avant l'armistice, un homme se trouvait chez le préfet, ou il l’implorât de lui donné le statut a son organisation de la croix rouge.
Le préfet était encore hésitant, et l'homme malgré que pendant la première guerre mondiale, il n'avait déjà pas pu servir son pays, en intégrant l'armée, il avait un problème avec sa vue (maladie si je me rappel bien).
Ainsi après que les armée s'était rendu, en 1940, ils étaient prisonniers dans les anciennes caserne française, et cet homme avec sa petite organisation, a travers l'aide généreuse de dons, provenant de divers classe, même les plus pauvres ont donnés, et ainsi lui et sa petite organisation, au début, il offrit des dons, des hectolitres de vins, etc... et bien sûr, lorsque l'armée Allemande en avais souhaité confisqué, pour leurs propres hommes, il c'est mit à hurler, en souhaitant uniquement les donné a un responsable français.

cela a durée jusqu'en 1941, si je me rappelle bien, ou après les prisonniers de guerre ont été emmené en Allemagne.

Apparemment même ici en Alsace c'était le cas. Je me rappelle encore, d'une autre histoire d'une femme, qui allait au camps des prisonniers, et qui disait au garde "dieser ist mein bruder" donc baragouinage, ou  le garde fermait ses yeux, et hop un prisonnier en liberté.

il y avait aussi l'histoire d'un curé mosellan, qui lui au départ était même passé devant le tribunal, ou on lui as laissé le choix, soit de vivre dans le "Neues Deutschland" soit la Pologne, soit d’être expulser en France. ou il as bien choisi la seconde solution, ou il as été reconduit jusqu’à Metz ou Nancy, enfin bref, et c'est de là qu'il commença sa lutte, en 1944, après avoir été entre les mains du SD, torturé, avec des coups, il demanda a son bourreaux SS, si il ne lui croyait pas, qu'il n'avais qu'a aller voir sur place, en prenant le même trajet.
Ce que le SS fit pour vérifier, et lui les Américains l'on bien arrêté, et fait prisonnier.

Et saviez vous aussi, que les hommes du SD, (de l'histoire de l'aveugle d'épinal), oui les hommes du SD était facilement identifiable, celui qui est arrivé chez lui, son fils lui avait décrit à son arrivé, que l'homme portait des lacés jaunes à ses chaussures.

il y avait aussi l'histoire d'un autre curé, envoyé dans une mine de Sel, ou il y avait aussi les prisonniers de guerre Russes qui y travaillait.
Un jours, l'adjudant SS trouva un des russes, entrain de mangé la bouffe pour son chien, l'adjudant SS enferma pendant toute une journée le russe dans le chenille avec son chien, et après les gardes transportèrent le russe dans la mine, en interdisant aux autres prisonniers, de lui donné à mangé ou à boire, l'homme était dévorer de tous son corps....

plus tard, 3 russes discutèrent entre eux, de vouloir faire la peau à l'adjudant, mais malheur à eux, dans le camps des prisonniers, il y avait un "spitzel", qui lui bien sûr raconta tout à l'adjudant SS, résultat des courses.
les trois hommes ont été fait rentrer dans une cabanes, et ce qui leurs est advenu par la suite, aucun des gardes, n'a jamais souhaité en parlé. Uniquement quelques phrases, sont sortie, une d'entre elle énumérait "Flamenwerfer".
En clair, ils ont cramé la baraque.


Il y avait d'autre histoire encore comme ceux là. En clair dans se livre, comme ont le comprend, en 1940, pour la résistance, tous était des petits groupes, certain même était seul.

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« Réponse #17 le: 05 novembre 2021 à 18:18:29 »
En France, les communistes ont surtout commencé à résister  à partir de l'invasion de la Russie en juin 41, avant, il y avait un pacte Staline - Hitler. Qui a dit : qui se ressemble s'assemble ?

le séminariste et le raté viennois, pas un pour racheter l'autre

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« Réponse #18 le: 05 novembre 2021 à 22:24:19 »
Et pour les Alsaciens et Mosellan, qui eux on rejoint volontairement la Wehrmacht ou les SS, ou encore la Kriegsmarine.
Ha ben, le plus connu d'entre eux, c'était bien sûr Theodore Eicke.
lui il était bien né en 1892, en Moselle, mais sa famille était déjà eux des prussiens, et pour la première guerre mondiale, il avait déjà sélectionné son camps, chez les prussiens de Bavières. Pour quel autre raison, que ses racines, était deja Allemande, que il aurait changé de camps, pour les Français?
donc les trois quarts, des né (e), en Alsace, ou en Moselle, et qui ont rejoint ou était pour la politique de Hitler, était bien sûr issue de parents ou d'un membre parent étant prussien, et qui après 1870, les militaires, ont fait venir en Alsace, leurs propre famille, et ont agrandit leurs familles.

De toute façon, dans le livre allemands "Spionage generäle sagen aus" parru dans les années 1970, Piekenbrock et les autres généraux, énumèrent bien, Chez les espions, eux avait la double nationalité, d'un membre de famille une nationalité, et de l'autre la seconde nationalité.
Cas flagrant avec Richard Sorge, de johannes Eppler (mère allemande), ou encore du conte laszlo almasy, austro hongrois. Et il y avait tant d'autre. 

En ligne Richard.T.M

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« Réponse #19 le: 05 novembre 2021 à 23:16:45 »
... les prussiens des Bavières !

là, camarade, je crois que tu vacilles !, sauf le respect que je te dois !


les Prussiens en Bavière, non, c'est comme Weinum décapité à la hache, il faut revoir d'urgence tes sources ...

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